Écologie et chien : petit guide de bonnes pratiques

Salut les Wouafer’s !

Je vous retrouve aujourd’hui dans un nouvel article sur un sujet passionnant et on ne peut plus d’actualité : l’écologie.

Saviez-vous que votre chien a lui aussi un impact écologique et une empreinte carbone sur notre planète ? Si vous n’étiez pas au courant, pas d’inquiétude ! Je ne l’ai appris que récemment et je trouve le sujet tellement intéressant que j’ai décidé de vous le partager à mon tour ! 

Un chien produit sur une année plusieurs tonnes de CO2, notamment à cause de son alimentation et de ses jouets mais également dû au mode de vie qu’il nécessite. Vous n’êtes pas sans savoir qu’un chien, pour être complètement épanoui, doit avoir de longues balades quotidiennes dans des endroits variés et stimulants. Ceci à la fois pour son bien-être et sa santé physique, ce qui nécessite quelques fois que l’on prenne la voiture pour l’emmener dans ses coins préférés afin de répondre au mieux à ses besoins, et ce n’est pas fondamentalement une mauvaise chose ! Avec plein de petits gestes du quotidien, chacun peut contribuer à sa manière à rendre notre Terre plus propre et plus saine, et ça c’est Wouafement bien !

Dans cet article, je vais vous donner plein de petites astuces et de chouettes idées pour limiter au mieux l’empreinte carbone de nos chiens sur la planète ! Pour des animaux et une planète heureuse, W’ouf course !

Au sommaire de cet article 100% chien et vacances

• S’occuper des déjections de son chien : le geste écologique N°1

• Comment limiter l’empreinte carbone de l’alimentation de son chien ?

• Comment limiter l’impact écologique du toilettage de son chien ?

• Jouets et activités de son chien : comment limiter leur impact sur l’environnement ?

C’est le béaba de l’écologie canine. En plus d’être une règle de savoir vivre et de respect de l’autre, ne pas ramasser les déjections de son chien, c’est s’exposer à des amendes parfois salées ! Et Musher préfère largement que j’investisse cet argent dans des friandises plutôt que dans des amendes, croyez-moi !

Que ce soit en ville ou en pleine nature, ne pas ramasser les déchets de son chien c’est également faire courir un risque à la faune et à la flore locale (une des raisons pour lesquelles les chiens sont interdits en cœur de parc naturel). Les crottes de nos chiens peuvent être infestées de vers et/ou d’autres parasites qui pourraient créer une épidémie dans la faune et la flore sauvage face à laquelle ces dernières ne sauraient pas se défendre !

De plus, ce n’est pas agréable pour les autres de devoir esquiver les déchets de notre chien. Surtout dans les campings, maisons d’hôtes ou hôtels où ils sont déjà rarement acceptés… Les autres n’ont pas à subir notre chien, encore moins s’ils sont là en vacances ou pour se détendre.

Ne pas prendre le temps ni la peine de ramasser les déjections de son chien, ce n’est ni bon pour la nature ni bon pour la réputation des chiens et de leurs maîtres !

Vous n’êtes pas sans savoir que nos amis les chiens sont des carnivores. C’est-à-dire que leur alimentation de base se constitue essentiellement de protéines animales. Que ce soit sous forme de croquettes, de friandises ou de rations ménagères ; pour être en pleine forme il lui faut des apports en nutriments adaptés à sa race, son poids et/ou son activité physique au quotidien.

Mais toutes les croquettes ne se valent pas autant en valeur nutritive qu’en impact environnemental. La règle est la même que pour nous, les humains : plus on consomme local et de qualité, moins importante est notre empreinte écologique et meilleur est l’impact sur notre santé. Privilégier des croquettes de plus haute qualité et locales pour limiter l’empreinte carbone de l’alimentation de son chien peut être une bonne solution pour ceux qui en consomment.

Vous pouvez également opter pour des croquettes à base de proteïne d’insectes ! Le marché se développe de plus en plus en France et peut se montrer être une belle alternative aux proteïnes animales pour des croquettes plus éco-responsables permettant un gain d’espace agricole mais aussi de lutter contre la déforestation !

J’ai également pu remarquer dans les animaleries que la vente de croquettes ou de friandises en vrac se démocratisent de plus en plus. C’est une excellente nouvelle à la fois pour la planète mais aussi pour le portefeuille : avec le vrac on réduit les emballages puisqu’on peut venir avec son propre contenant et on peut plus facilement gérer ses stocks et les quantités que l’on achète. Un super bon plan pour éviter les déchets plastiques et pour éviter que les friandises rassies ne finissent à la poubelle ! Même si avec Musher elles n’ont, jusque-là, jamais eu le temps de moisir !

Côté friandises, j’ai également pu trouver de supers recettes pour les réaliser moi-même pour le plus grand plaisir de Musher la gourmande qui en raffole ! Simple, rapide et efficace, la confection de ces friandises nécessite l’utilisation d’aliments du quotidien : miel, beurre de cacahuète, fromage blanc, yaourt… Tout ce qu’il y a dans nos rayons de supermarchés ou même sur nos étales du marché ! En un tour de patte, on peut préparer de délicieuses friandises à moindre impact écologique et économique pour nos chiens les plus gourmands ! Attention tout de même si votre chien présente des allergies ou des intolérances à certains produits !

Enfin, pour limiter l’achat de paquet de croquettes et pour un côté plus diététique, de nombreux maîtres adoptent les rations ménagères ou le BARF pour les repas de leurs chiens. Personnellement, je ne le fais pas avec Musher qui mange des croquettes mais je serais ravie d’en apprendre plus sur la question ! 

J’attends avec impatience vos témoignages et vos meilleures astuces sur le sujet !

Je sais, on adore toutes et tous pouponner notre chien pour qu’il soit le plus beau et le plus craquant de tous ! Qu’il soit bien coiffé, qu’il ait un pelage soyeux et qu’il sente toujours bon. Mais il faut savoir le faire avec parcimonie à la fois pour sa santé mais aussi pour l’environnement !

Et quand, une ou deux fois par an, il faut bien que toutou se décrasse dans un bon bain moussant, on peut trouver des alternatives plus naturelles au shampoing industriel et fabriquer ses propres produits, à condition que votre chien ne présente pas de problèmes dermatologiques ni allergies ! On trouvera alors plein de recettes à base de savon de Marseille, de savon noir liquide, de miel et de tout un tas d’autres produits naturels.

Votre chien mu et vous vous retrouvez avec une tonne de poils sur les bras dont vous ne savez pas quoi en faire ? Même si je ne rencontre pas spécialement ce problème avec Musher j’ai une petite astuce à vous donner :

Les mettre au compost ! Et oui, tout comme nos cheveux, les poils de nos chiens peuvent être compostés pour créer de l’engrais !

Comme tous ses copains chiens, Musher à ses petits jouets qu’elle chérit comme la prunelle de ses yeux ! Et j’ai de la chance, elle n’a pas pour habitude de les détruire ou de les casser rapidement ce qui leur offre une belle longévité ! Mais pour les chiens un peu plus heureux de mordre à pleins crocs dans leurs jouets fétiches, éviter les jouets en plastique et privilégier les jouets en matières naturelles et plus solides comme le bois d’olivier, les cornes ou encore les sabots sont de bonnes alternatives !

Ses jouets dureront plus longtemps et auront moins d’impact sur l’environnement. Évitez également les jouets trop fragiles, c’est bon à la fois pour le portefeuille et pour la planète.

Si votre chien est plus friand de stimulations mentales et sensorielles que de machouilles, construisez vous même les activités de votre compagnon à quatre pattes avec de vieux linges, des chutes de tissus, des morceaux de cartons… Pour construire une boîte à fouille où ses friandises et/ou croquettes seront cachés ! Attention à bien garder votre chien sous surveillance lors de ces activités pour éviter qu’il ingère autres choses que de l’aliment. Musher possède un excellent radar à bonbons mais il peut tout de même arriver qu’elle se trompe ou qu’elle confonde si les odeurs de friandises ont imprégné les tissus !

Vous l’aurez compris, aucun être vivant ne peut avoir une empreinte carbone égale à zéro. Le plus important n’est pas d’avoir une empreinte carbone plus basse que celle de son voisin mais bien d’essayer d’adopter des gestes et des comportements plus éco-responsables au quotidien !

On peut commencer par un seul geste de manière spontanée, puis par deux, par trois… Et ainsi de suite. Ce n’est pas une course à la statistique mais bien un geste éco-citoyen que chacun peut pratiquer à sa manière, selon son mode de vie, ses besoins et ceux de son chien.

Avec Musher, j’essaie de limiter nos déplacements en voiture pour nos balades afin d’encore mieux profiter des paysages à pied ou à vélo. C’est aussi l’un des avantages de vivre dans une petite ville ou dans un village.

Vanessa et Ruby qui habitent dans une grande ville prennent au maximum les transports en commun même si ce n’est pas toujours chose aisée avec un chien. Les parcs urbains sont leurs refuges pour des balades plus libres et dans la verdure.

Chacun peut apporter sa petite pierre à l’édifice ! 

Et vous, c’est quoi votre geste écolo avec votre chien ?

À bientôt les Wouafer’s !

Pour encore plus de conseils bien-être et santé pour votre animal, rendez-vous dans le Mag’ de EmmèneTonChien.com, rubrique Conseil, Santé et Bien-être.