La Suisse Romande avec son chien | Épisode 2 – Le sud
On se retrouve aujourd’hui pour l’épisode 2 du témoignage de Florine, de sa tante et de leurs deux chiens MO et Bow. Suivez leur aventure en Suisse Romane et apprenez en plus sur les villes de Saint-Saphorin, d’Yvorne, de Saillon, d’Evolène et de Grimentz avec deux chiens !
Table des matières
Cette semaine, on continue notre promenade à travers la Suisse Romande aux côtés de Florine, sa tante et leurs deux chiens : Mo et Bow !
Cette fois-ci, direction le sud, ses sommets, ses plaines et son air frais ! Avec Musher, on a hâte de découvrir la suite de l’aventure pour glaner pleins de bonnes idées et de bonnes adresses pour nos prochaines escapades en Suisse.
Si vous n’avez encore pas eu l’occasion de découvrir le premier épisode du roadtrip de Florine et sa troupe, le voici juste ici.
Quant à nous, on s’installe bien confortablement les pattes en l’air pour découvrir la suite du voyage !
À retenir :
- Cette région de la Suisse Romande est un peu moins plate et propose plus de grimpette, assurez-vous que votre chien soit en forme ;
- Les reliefs et l’air frais des montagnes permettront à votre chien de pouvoir se dépenser et s’amuser !
Saint-Saphorin et Yvorne, pour y partager de belles balades avec son chien
Les deux heures passées sur l’autoroute pour nous rendre à St-Saphorin ont permis aux chiens de reprendre du poil de la bête. Perché au milieu du réputé vignoble de Lavaux, St-Saphorin a tout d’un village du bord de la Méditerranée : ses ruelles pavées qui serpentent de haut en bas, ses vins de qualité, sa mentalité accueillante.
Difficilement accessible en voiture à cause du faible nombre de places de parking, il est très bien desservi par le train. Trésor dissimulé, un petit musée caché sous l’église – dans laquelle il faut d’abord entrer – nous en apprend plus sur le passé historique et nous montre les fondations enfouies de la bâtisse. Le village est aussi beau à l’intérieur que vu de l’extérieur, depuis les vignes.
L’atmosphère lourde nous invite à accélérer notre visite pour espérer visiter Yvorne avant la pluie. Après un pique-nique rafraîchissant au bord du lac, nous nous rendons au village. Fragmenté, Yvorne se caractérise par des points d’intérêts assez éloignés les uns des autres. Malgré nos efforts, la pluie nous a rattrapés. Nous décidons d’en faire le tour en voiture, ce qui nous permet d’avoir une vue d’ensemble. Fatigués par une nuit agitée et la course à l’orage, qui durera en fait toute la soirée et déversera des trombes d’eau, nous quittons le canton de Vaud pour nous rendre en Valais, au cœur des Alpes, et nous arrêter à notre étape pour un repos bien mérité à l’Hôtel des Bains de Saillon. Fermés depuis l’incendie qui les a touchés un an plus tôt, les bains ne nous ont pas été ouverts, mais la qualité d’accueil de l’hôtel, inébranlable, nous a fait plaisir : en plus de nous surclasser dans une chambre double avec balcon et vue sur le village, l’hôtel a mis à disposition des chiens deux tapis moelleux qu’ils se sont empressés d’investir. On peut littéralement dire qu’ils se sont écroulés dessus. Tandis que les chiens dormaient profondément dans la chambre, nous sommes allées dîner. Il est toutefois bon de noter que nous aurions pu les prendre avec nous et que le personnel de l’hôtel comme du restaurant est très accueillant. Nous avons ainsi profité d’un bon repas dans ce superbe hôtel-restaurant quatre étoiles, tandis que l’orage au-dehors se déchaînait.
Saillon, Evolène et Grimentz, là où il fait bon vivre avec son chien
Réveillés par les voisins de l’appartement locatif en face de notre balcon qui, à sept heures du matin, avaient déjà mis la musique à fond, nous en profitons pour nous lever. Face aux insistants « Waouuuuh » de Mo, qui réclame sa promenade urgente, nous sortons les chiens avant d’aller petit-déjeuner dans la salle des buffets. Notre journée de visites en Valais commence par une bonne grimpette : rejoindre la tour qui domine le village demande de transpirer un bon coup alors que le soleil nous surplombe déjà et fait s’évaporer l’humidité d’une nuit d’averse.
Nous passons à travers les vignes, puis les ruelles, et avant d’atteindre le surplomb, croisons une équipe de jeunes influenceurs suisses allemands, venus tester un lit posé en plein air posé par l’équipe de Null Stern, des hôtels « zéro étoiles ». On aurait pu croire qu’ils se seraient fait rincer, mais ils étaient en fait plutôt secs.
Nous redescendons par le même chemin et traversons le jardin botanique et le reste du bourg médiéval pour nous rendre à un lieu de pèlerinage par le sentier des vitraux : la vigne à Farinet, plus petite vigne cadastrée du monde avec seulement trois ceps. Là encore, il faut grimper. Mais la vue sur la plaine et le village en valent largement la peine ! Sans parler des dizaines de mots laissés en hommage à Farinet, de ces fameux trois ceps et de l’ambiance spirituelle, accentuée par les drapeaux tibétains accrochés ici et là. Quoiqu’elle nécessite quelques efforts pour s’y rendre, la route qui mène à la vigne à Farinet est accessible aux fauteuils roulants.
Harassés par la chaleur, nous prenons le temps de laisser les chiens se rafraîchir régulièrement dans les fontaines. L’avantage de la Suisse, château d’eau de l’Europe, c’est sans doute celui-ci d’ailleurs : on ne manque pas de points d’eau fraîche, à défaut d’être toujours potable. Direction Evolène, premier village de Suisse romande à avoir reçu, en 2012, le titre du plus beau de Suisse romande. Changement de décor radical donc, puisque les sommets, les forêts de mélèzes et les mayens de bois brunis par le soleil offrent une atmosphère totalement différente de la plaine du Rhône où se trouve Saillon. Ici, l’air reste frais, tout comme l’eau de la rivière qui a donné son nom au village, à dix degrés toute l’année peu importe la température extérieure. On y trouve des truites au goût de souffre, non-consommables, devant lesquelles Bow peine à ne pas baver. On ne le tiendrait pas en laisse qu’il sauterait dans l’eau pour pêcher. Au Nord du village, par temps dégagé, on aperçoit la majestueuse Dent-Blanche, surnommée la « Monstrueuse Coquette » par Maupassant.
Pour la pause déjeuner, nous avons repris le bus pour aller au lieu-dit Pont de la Quetse. Une place de pique-nique bien aménagée nous a permis de déjeuner, mais attention à la rivière qui peut connaître de soudaines crues. On pense surtout aux chiens qui aiment l’eau, comme Mo et Bow. D’ailleurs, nombreux sont les panneaux sur place à signaler ce risque. Si vous souhaitez passer la nuit sur place, on vous recommande l’Hôtel Hermitage d’Evolène, un hôtel historique familial et accueillant où les maîtres ne paient aucun supplément pour leur chien, ou pendant la belle saison le camping d’Arolla, le plus haut d’Europe. Le camping de Molignon est lui aussi bien réputé dans l’accueil des chiens et plus proche du village d’Evolène.
Retrouvez ici la liste du matos mentionné dans cette vidéo :
- la veste fraîcheur Swamp cooler de Ruffwear
- le harnais fraîcheur Swamp cooler de Ruffwear
- la laisse enrouleur Giant de Flexi
- la douche solaire pression de 10l spécial camping de Decathlon
- la gamelle pliable Solognac de Decathlon
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Les astuces de Musher et Sophie : “Je ne sais pas pour vous, mais nous on adore aller à l’hôtel ou au camping au cours de nos excursions avec Musher, surtout lorsqu’ils sont labélisés QUALIDOG. On est sûres d’y être bien accueillies ! Et si vous hésitez encore à sauter le pas avec votre loulou, voici nos meilleures astuces et conseils pour dormir à l’hôtel avec son chien et même pour savoir quel hébergement choisir avec son chien !”
En ce qui nous concerne, nous passerons la nuit à Grimentz. Une route en lacets nous y mène, et nous nous retrouvons de l’autre côté de la montagne qui sépare Val d’Anniviers et Val d’Hérens – où se trouve Evolène. Tous deux villages de vallées transversales du Valais, Grimentz se révèle bien différent de son voisin : les chalets sont construits dans le dévers et la rue centrale est inaccessible en voiture, des télécabines mènent au domaine skiable en hiver et se parquer demande quelques efforts de recherche, contrairement à Evolène ou un grand parking est situé devant l’Office du Tourisme.
Nous nous rendons directement à l’Hôtel Cristal, où nous dînerons et passerons la nuit. Notre chambre double possède un petit balcon pour le bonheur des chiens. Le soir, avant la nuit tombée, fraîche comme on les aime pour fuir la canicule, nous tentons une petite excursion en forêt avant un tour du village. Calmes, les ruelles sont bordées de grands chalets en bois de mélèze et de balcons fleuris de géraniums. La roue d’un ancien moulin, activée par la rivière, anime des personnages de bois. Les alentours de l’église offrent un panorama sur la vallée. Et alors que la nuit tombe, nous regagnons calmement notre hôtel pour une nuit en hauteur, dans les Alpes valaisannes.
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Le p’tit chalet
Et voilà pour ce deuxième et déjà avant-dernier épisode du voyage de Florine et sa team à travers la Suisse Romande.
On espère vraiment qu’il vous aura plus et qu’il vous aura inspiré pour vos prochaines expéditions avec votre chien. En tout cas nous, avec Musher, on est déjà prêtes à faire nos valises !
Pour lire ou relire le premier épisode de ce roadtrip 100% dog-friendly, c’est juste ici !
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