Les étapes d’éducation d’un chiot
Vous venez d’adopter un chiot ? Place à l’éducation de celui-ci : c’est une phase essentielle pour avoir un chien adulte bien dans ses pattes avec qui vous pourrez voyager et vivre de belles expériences. Voici quelques conseils.
Table des matières
Comment éduquer son chiot ? En voilà une bonne question ! Avant de vous raconter comment ça s’est passé quand Musher, mon chien, est arrivé à la maison, je tiens à clarifier un point important. Je ne suis pas éducatrice canine et je n’ai fait aucune formation en ce sens. Aussi, tous les conseils partagés dans cet article sont des conseils classiques et plutôt de bon sens. Si vous souhaitez apprendre à éduquer votre chiot, rapprochez-vous d’un éducateur qui partage votre vision du chien. Une seconde précision importante pour moi : je ne vous parlerai surtout pas ici de dressage. Ce mot me hérisse les poils !
Ceci étant dit… Revenons-en à l’arrivée de la belle Musher dans ma vie. Je l’ai adoptée alors que c’était encore un bébé, elle avait tout juste 2,5 mois. J’avais lu et regardé beaucoup de vidéos pour essayer de comprendre comment faire et je me suis mise beaucoup, beaucoup de pression pour réussir son éducation. Voici les conseils qui m’ont été les plus utiles.
Éduquer son chiot : un programme quotidien
Avant tout, un chiot est un bébé ! Oui, il doit rapidement s’adapter à votre environnement et suivre vos règles, mais ça reste un bébé avec un cerveau de bébé et une mémoire de bébé. Laissez-lui le temps d’apprendre. 😉 Patience et persévérance.
Si vous avez des enfants, vous allez rapidement comprendre : pour éduquer un chiot, il faut répéter, répéter, répéter ! Comme pour les enfants. Avant d’apprendre à marcher, ils vont passer par différentes étapes. Ils vont ramper, puis marcher à quatre pattes, puis se hisser le long des meubles, et enfin se déplacer en poussant une chaise ou un chariot, et un jour, oh miracle, les voilà qui courent partout ! Pour votre chiot, c’est pareil. Son apprentissage va se faire grâce à différentes phases.
Les clés du succès sont la régularité et la rigueur : vous devrez répéter, répéter et encore répéter pour que toutou intègre les consignes. L’éducation se fait au quotidien, et pas que le samedi matin entre 10 h et 11 h pendant la séance chez l’éducateur canin. Voilà pourquoi adopter un chiot est une action qui doit être mûrement réfléchie, car cette phase d’éducation va vous demander un investissement très important. Certains chiots apprennent vite et d’autres moins vite.
J’ai adoré cette phase avec Musher. Je me suis régalée à l’observer et à lui apprendre plein de choses. Pour son arrivée, j’avais dévalisé l’animalerie. Jouets en tous genres, peluches, panier douillet… j’ai passé des heures en magasin à tout comparer pour que tout soit parfait à son arrivée. Le parc à chiot peut être une bonne alternative au démarrage, lors de vos premières absences, car votre chien pourra jouer en toute sécurité dans son parc. Vous trouverez facilement ce type de matériel dans les animaleries en ligne.
Établir des règles et des limites à la maison
Établir des règles et des limites à la maison est essentiel ! Mais ce qui est encore plus important, c’est qu’elles soient TOUJOURS les mêmes. Si un jour le chien n’a pas le droit d’aller sur le canapé, mais que le lendemain, vous l’y autorisez, le surlendemain, il sautera sur le canapé ! Et c’est bien normal. Si vous fixez une règle, elle doit être claire, connue et respectée scrupuleusement par TOUS les membres de la famille, sinon votre chiot n’y comprendra plus rien. Et cette règle doit être respectée en toutes circonstances. Ces règles sont essentielles pour aider votre chiot à apprendre ce qui est permis et ce qui ne l’est pas.
C’est encore une fois exactement comme pour les enfants ! Si votre enfant doit vous tenir la main dans la rue, mais qu’une fois, vous l’autorisez à marcher seul devant ; quand vous lui donnerez à nouveau la main, il vous dira que “non, il peut marcher tout seul” et ça risque d’être la crise de larmes.
Quand Musher est arrivée à la maison, c’était la cacophonie des règles chez nous. Je lui disais blanc, mon conjoint lui disait noir. Résultat, je disputais Musher, car elle ne respectait pas les règles. J’ai rapidement compris pourquoi et j’ai fini par disputer mon conjoint ! Hihi…. Une fois tout le monde d’accord sur les règles, Musher est rapidement devenue un chiot adorable. 🙂
Comment faire si votre chiot se comporte mal ? Il faut être intransigeant et réagir immédiatement. Un exemple simple : vous jouez avec votre chiot et il commence à vous mordiller.
Le cas classique : vous lui dites stop, mais vous continuez à jouer avec lui… Son excitation monte, il mordille de plus en plus et vous vous mettez à crier en le repoussant avec vos mains.
Pourquoi votre chien ne s’arrête-t-il pas ? Parce qu’il croit que vous jouez tout simplement.
Comment lui apprendre à ne pas mordiller ? En stoppant net le jeu. Au premier mordillement, vous lui dites “non” et s’il ne s’arrête pas, vous stoppez net le jeu. Vous lui tournez le dos, vous changez de pièce et vous stoppez toute interaction avec lui. Votre chien adore jouer avec vous, cet arrêt brutal va le frustrer et il va rapidement comprendre que pour jouer avec vous, il doit cesser ce comportement.
Apprendre des premiers ordres simples
Voilà une phase que j’ai adorée avec Musher. Elle était très en demande. On a donc appris rapidement des ordres simples comme : assis, couché, pas bougé. Puis, on s’est amusées toutes les deux avec : roule, rampe, dors, aboie, croise les pattes… Et rapidement, elle a développé d’autres compétences. Et c’est une vraie assistante de vie : elle rapporte le courrier, ouvre les tiroirs qu’il nous faut quand on cuisine, enlève nos chaussettes, range l’arrosoir près de la cabane du jardin et transporte tout un tas de choses d’une pièce à l’autre pour nous aider. Musher aurait pu être une chienne d’assistance incroyable !
Comment apprendre un ordre simple à son chien ? Prenons l’exemple du mot assis. Un dresseur appuierait sur le derrière du chiot pour le maintenir assis en répétant ce geste de contrainte physique jusqu’à ce que le chien comprenne… ou s’énerve ! Pourquoi le contraindre alors qu’il suffit de le récompenser quand il s’assoit spontanément ? Dès que votre chien s’assoit de lui-même, récompensez-le et dites-lui : “assis, oh, c’est bien”. Et puis, essayez ensuite de repérer quand il va commencer à s’asseoir pour prononcer l’ordre de “assis” au moment où il le fait de lui-même et récompensez-le. Il va rapidement associer le mot à l’action et le tour sera joué !
Avec Musher, j’ai adopté le renforcement positif : elle fait quelque chose de bien, je récompense. Pour elle, la récompense suprême, c’est une friandise. Mais votre chien peut être bien plus motivé par un câlin ou un lancer de sa balle préférée. Il n’y a que vous pour savoir ce qui motive le plus votre chien ! 😉
Sociabiliser son chiot
Encore un point fondamental ! Votre chiot doit rencontrer d’autres chiots, des chiens adultes, d’autres humains, des enfants et se promener en ville, prendre la voiture, les transports en commun… Il doit être confronté à toutes les situations qu’il va rencontrer dans sa vie d’adulte.
Vous souhaitez qu’il vous accompagne au bureau ? Emmenez-le dès qu’il est chiot. Bien sûr, vous devrez vous adapter à ses besoins de chiot, mais il est fondamental qu’il s’habitue rapidement à venir avec vous et à respecter les règles de ce nouvel endroit.
Pensez aussi à vos futures vacances avec votre chien ! Vous voyagez en train : prenez le train avec lui dès tout petit pour que prendre le train devienne quelque chose de très ordinaire pour lui. Vous voyagez en voiture : emmenez-le régulièrement en voiture avec vous pour qu’il s’y habitue. L’erreur la plus courante est d’utiliser sa voiture juste pour amener le chien chez le vétérinaire. Le chien l’associe à un moment désagréable et le jour où il doit faire un trajet en voiture de plusieurs centaines de kilomètres pour partir en vacances, c’est la catastrophe, et c’est bien logique.
J’espère vous avoir donné quelques conseils utiles pour éduquer votre chiot afin d’en faire un chien adulte bien dans ses pattes avec qui vous pourrez partager des vacances Wouafement Bien ! Voyager avec son chien, c’est l’assurance de partager des instants précieux et merveilleux avec lui.
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